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Lundi (St-Didier) : 14h00-15h30
Mardi (Carpentras) : 19h30-21h30 (1er Kyu/CN)
Mercredi (Carpentras) : 19h45-21h30
Samedi (variable) : 9h-12h

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Kagami Biraki 2015 (Dauphiné)
Kagami Biraki 2015 (La Provence)


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Affiche Kagami Biraki 2015
Affiche de Journée Portes Ouvertes 2014

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La Pratique



【けいこ】

Une progression adaptée, traditionnelle et sans compétition

I. La tenue :

Le Keikogi (稽古着) : blanc pour tous les pratiquants (dont la veste est maintenue par une ceinture de couleur) place chacun(e) sur un pied d’égalité, évitant ainsi toute forme de discrimination. La couleur de la ceinture symbolise l’expérience acquise dans la pratique et l’évolution du pratiquant dans la réalisation et la conception de son art, mais en aucune manière une suprématie quelconque sur autrui (plus fort que…).

Le Hakama (袴) : vêtement traditionnel japonais ample, à jambes séparées. Bleu puis noir, portée à partir de la ceinture noire dans l’exécution des kata (形) ou dans les cérémonies, recouvre le bas du corps et perpétue ainsi la tradition au même titre que les armes traditionnelles, en bois (tanbo, ou en acier non tranchant (tanto ou katana).


II. La progression technique :

Adaptée aux plus jeunes comme aux moins jeunes, aux femmes comme aux hommes, elle exclue tout aspect compétitif (du corps comme de l’esprit) évitant ainsi tout danger ou toute brutalité ou tout risque, aussi, de passer à côté de la véritable recherche du Budo que le désir de performances pourrait occulter. Les week-ends sont donc libres, la pratique aussi, bien que réglementée.

Les respirations s’apprennent progressivement, au même titre que l’on étudie les techniques de clés, de projections (facultatives) ou de strangulations… Tout ceci relève de règles à observer, d’une éducation martiale protectrice et respectueuse de chacun (en tout premier lieu de soi-même). L’étudiant en Wajutsu sera donc soumis à certaines obligations morales et éthiques valables sur le tatami comme en dehors.


III. L'éthique, les valeurs :

Les saluts sont le garant d’une pratique sérieuse excluant toute vulgarité, arrogance ou nonchalance. Ils traduisent le respect des maitres fondateurs d’Arts Martiaux, sans qui nous n’aurions pu pratiquer et évoluer, de tout pratiquant ou de tout matériel, du Dojo comme des vestiaires et marquent la différence avec la vie extérieure souvent à l’opposé des principes du Bushido (武士道).

Le Dojo (道場) est donc bien plus qu’une simple salle d’entrainement, il caractérise ce lieu ou l’on chemine humblement sur la Voie de l’évolution humaine (Do/道), et le plaisir et la passion de pratiquer et de se retrouver autour d’un idéal : c’est une école de vie.

Les niveaux techniques et les examens qui les valident respectent donc une valeur globale, à la fois une et triple, à savoir :

Shin (心) : coeur, esprit, valeur morale, caractère
Gi (技) : valeur technique, expression corporelle
Tai (体) : valeur corporelle

Il est bien évident que ces différentes valeurs existent en proportions variables selon l’âge, la santé et le sexe.
Ainsi pour les pratiquants âgés ou ayant quelques petits soucis de santé compatibles avec la méthode, il existe une 2° formule de pratique évitant les sollicitations articulaires (descentes au sol, déplacements à genoux …) ou les chutes (facultatives), privilégiant et orientant alors la valeur Gi/技 par rapport à la valeur Tai/体 (l’ardeur…) qui quoiqu’il en soit ira en décroissant.
Une recherche ainsi plus axée sur la pureté et l’harmonie, ne négligeant pas pour autant les deux autres, et notamment, la valeur Shin/心 qui se doit de prédominer : attitude et comportement juste… instaurant ainsi une saine conscience du corps par l’esprit, et réciproquement.


IV. a) Une véritable culture martiale

Qui allie les vertus du sport (santé, dépassement de soi...) à celles relatives à l’expression technique, artistique et corporelle (précision, coordination, équilibre...).
L’échauffement et la préparation technique constituent un entretien physique régulier, spécifique, basé sur la souplesse et les étirements, les déplacements, l’étude de l’Art des atemis (coups frappés) et de l’Art des chutes (facultatives).

Les kata (形) sont au Wajutsu (和術) ce que la grammaire est à l’écriture, et les modes d’entrainements, la composition écrite, en quelque sorte.

Les kata (形) permettent de vivre et ressentir des principes fondamentaux du Wajutsu (和術) qui associe le corps et l’esprit, la concentration et la respiration, le vécu et le ressenti.

L’aspect self défense reste cependant secondaire par rapport aux Kata (形). Secondaire, ne signifiant pas négligeable, mais qu’il faut cependant relativiser comme restant une éventualité qu’il faudra gérer au mieux le cas échéant (esprit de décision). La pratique régulière de la centralisation abdominale (esprit, corps, respiration) s’avérera, là aussi, être une aide tout à fait précieuse.

Les modes d’entrainement sont progressifs et adaptés (1° et 2° formule). Ils placeront Tori/捕り (celui qui réagit à l’attaque) dans des situations se rapprochant progressivement de la réalité sans pour autant verser dans la vulgarité ou la violence (pratique conviviale et détendue).

Il s’agit donc, avant tout, de canaliser les énergies, de « vivre » le sérieux des situations sans pour autant se prendre au sérieux, de prendre plaisir dans ce type de travail dynamique, très technique, au point d’en oublier presque qu’il reflète des situations de combat, tellement cette forme de pratique est agréable.

Complémentaire à la pratique des kata (形), cet éventail de possibilités amènera le pratiquant à se préserver physiquement, émotionnellement et mentalement. C’est un Art de santé.


IV. b) Entrainer le corps mais aussi cultiver l'esprit

La tradition Budo (arts martiaux traditionnels japonais) possède un champ de savoirs et de connaissances passionnants et indissociables de la pratique de notre art :


Historique des écoles traditionnelles à mains nues ou armées
Le code d’honneur et de morale traditionnelle, Bushido (武士道)
Les notions de Ki (氣), de Kokyu (呼吸), de Hara (腹) ou de Seika tanden (臍下丹田).
L’anatomie, la psychologie et la physiologie occidentale et orientale (circuits d’énergie (経絡), kuatsu…).
Les respirations spécifiques en lien avec la pratique (katas….)
La doctrine des 5 éléments (五行) qui régit, en partie, aussi l’acupuncture.
Les notions de Wa (和), de Do (道), ou encore de Tao (dào/道) (esprit/matière)…
Les relations de Maître à disciple dans le Budo (souvent mal comprises en occident voire même oubliées)…

Le Wajutsu (和術) est donc une méthode issue de l’art martial alliant la théorie à la pratique, le savoir aux connaissances, et non un sport de combat comme défini dans nos sociétés occidentales





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